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Reconnaissance législative de l’exceptionnelle biodiversité ultramarine

25/08/2021
Zone(s) géographique(s): 
Antilles Guyane, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Saint Barthélémy, Saint Martin, Océan Indien, Mayotte, Réunion, Océan Pacifique, Nouvelle Calédonie, Province des Îles Loyauté, Province Nord, Province Sud, Polynésie française, Wallis et Futuna, Saint Pierre et Miquelon, TAAF

La loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience a introduit un article L. 110-5 dans le Code de l’environnement reconnaissant le caractère exceptionnel de la biodiversité ultramarine en France.

Créé en août 2021, l’article L. 110-5 du Code de l’environnement prévoit que :
« La République française réaffirme l'importance première de la contribution des territoires d'outre-mer à ses caractéristiques propres, à sa richesse environnementale, à sa biodiversité ainsi qu'à son assise géostratégique.
L'action de l'État concourt à la reconnaissance, à la préservation et à la mise en valeur des richesses biologiques, environnementales et patrimoniales des territoires d'outre-mer ».

Placé dans la partie « principes généraux » du Code de l’environnement, cet article résulte d’un amendement déposé notamment par Serge Letchimy à l’Assemblée nationale. L’objectif était d’« inscrire durablement dans la loi, la place prépondérante des territoires d’Outre-mer dans la richesse biologique et environnementale française, en assurant sa reconnaissance, son évaluation, sa préservation et sa mise en valeur ».

En effet, l’outre-mer représente plus de 80 % de la biodiversité française et 97 % de la zone économique exclusive française, faisant de la France la première puissance maritime européenne.

Restera à savoir quelle portée normative pourra être reconnue à une telle disposition qui a été saluée, au moment de sa discussion sur les bancs de l’Assemblée nationale, comme étant « un bon geste en direction des territoires d’outre-mer », quoique « dépourvue de portée normative ».