Suspension des pulvérisations de malathion en Guyane
Alors que le centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de classer le malathion comme un « cancérogène probable » pour les hommes (groupe 2A), le président du Conseil général de Guyane a décidé de suspendre les pulvérisations de l’insecticide utilisé dans la lutte contre le chikungunya.
L’usage du malathion avait été autorisé à titre dérogatoire et pour un délai de 6 mois par un arrêté ministériel d'août 2014 qui avait notamment fait l’objet d’un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) de mars 2014.
Dans ce même mouvement, la préfet délégué de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin a fait savoir qu’ « il est décidé de suspendre jusqu'à nouvel ordre les séances de pulvérisation spatiale du produit insecticide de type deltaméthrine à compter du 30 mars » dans un communiqué pour chacune de ces îles françaises des Antilles.
Quant à la Nouvelle-Calédonie, elle a décidé de solliciter l’avis de l’Organisation mondiale de la Santé avant de décider de suspendre ou non ses pulvérisations de malathion, lesquelles ne sont actuellement pas effectuées, le territoire n’étant pas en période épidémique.