Lancement de l'appel à projet récifs coralliens (hors Te Me Um)
L'appel à projet "Récifs coralliens" s’inscrit dans la continuité de l’action gouvernementale en faveur de la protection de la biodiversité dans les Outre-mer.
Le plan biodiversité, présenté le 4 juillet 2018, fixe l’objectif de protéger 100% des récifs coralliens français à l’horizon 2025 avec un objectif intermédiaire de 75% en 2021.
« Il existe de nombreux exemples, d’idées innovantes pour agir dans ce sens dans les territoires d’outre-mer, qui méritent d’être soutenues et d’être connues pour être répliquées ailleurs. Il nous a semblé crucial d'encourager les actions concrètes pour réduire l'impact des pollutions en provenance de la terre, c’est pourquoi notre appel à projets s'y attache exclusivement. » a déclaré François de Rugy.
« Le Livre bleu, issu des Assises des outre-mer, a fait de la préservation et de la valorisation de la biodiversité ultramarine un axe fort des politiques qui seront conduites dans les territoires ultramarins », indique Annick Girardin.
« Il existe notamment un renforcement de l’Initiative Française pour les récifs coralliens (l'IFRECOR), financé par le ministère de la transition écologique et solidaire et le ministère des outre-mer, qui fédère depuis plus de 18 ans les actions menées dans ce domaine.»
Cet appel à projet cible des actions concrètes et immédiates dans les différents territoires d’outre-mer visant à réduire l’impact des pollutions d’origine terrestres sur les récifs coralliens et les écosystèmes associés.
Les territoires concernés par cet appel à projet sont la Guadeloupe, la Martinique, Mayotte, la Réunion, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Saint-Martin et les Terres australes et antarctiques françaises.
L’objectif de cet appel à projet est double :
- d'une part, diminuer les sources de pressions en provenance des bassins versants à l'origine de pollutions chimiques, biologiques et/ou physiques impactant les récifs coralliens ;
- d'autre part, d'atténuer ces impacts en soutenant les solutions basées sur la nature c’est- à-dire les actions qui s’appuient sur les écosystèmes.
Les porteurs de projets ont jusqu’au 18 décembre pour déposer leurs dossiers de candidature.
Pour en savoir plus :
> Accèdez à l'article sur le site du ministère
> Consultez le communiqué de presse sur le lancement de l'AAP
> Pour tous les détails sur le cadre, le déroulement et les règles de financement, c'est par ici !