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Droit de l’eau et pluralismes juridiques, Réflexions pour une Politique de l’Eau Partagée en Nouvelle-Calédonie

Auteur
Résumé

<p style="text-align: justify;">La plupart des systèmes juridiques de la planète issus du droit européen apporté par la colonisation réservent aujourd’hui à l’eau un statut juridique qui en fait une ressource naturelle commercialisable, nouvelle source d’inégalités et de continuation de spoliations. Cependant, depuis quelques années dans les pays où se côtoient des populations et/ou des ordres juridiques endogènes et exogènes, des initiatives ont vu le jour pour tenter de rapprocher des systèmes restés étrangers entre eux. Des voix, notamment celles de peuples autochtones se font entendre à la fois pour faire valoir leur légitimité à être associés à la gestion et la valorisation des ressources en eau et aussi pour demander de porter sur l’eau un autre regard, fondé sur le respect. Ces voix invitent à reconnaître le lien d’interdépendance qui existe entre les éléments de la nature. Ainsi dans certains pays on a pu assister à la reconnaissance de l’eau et en particulier des fleuves comme sujet de droit. Au moment où la Nouvelle-Calédonie ambitionne une politique de l’eau partagée, le partage d’expériences venues d’ailleurs dans des contextes comparables peut utilement y contribuer.<br><br>&nbsp;</p>

Année de publication
2021
Journal
Revue juridique politique et économique de Nouvelle-Calédonie
Volume
1
Ticket
37
Nombre de pages
pp. 194-206
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