Le compagnonnage se déroule sur une période d'une ou deux semaines pendant lesquelles un professionnel travaillant pour la préservation de la biodiversité est accueilli par une autre structure dans un but de formation et/ou de partage d’expériences par immersion professionnelle.
Le concept : apprendre par l'immersion professionnelle
Lors d’un compagnonnage, deux structures sont impliquées :
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La structure bénéficiaire : elle est localisée en outre-mer et souhaite renforcer les compétences d’un ou plusieurs de ses salariés grâce à l’appui d’une structure expérimentée. C’est elle qui porte le projet de compagnonnage, qui dépose la candidature et qui reçoit la subvention.
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Le compagnon ou structure soutien : il possède une certaine expertise sur un domaine précis et place un ou plusieurs de ses salariés à disposition de la structure bénéficiaire pour partager ses compétences et son expérience. Il n'y a pas de restriction quant au lieu d'implantation de la structure soutien (Outre-mer, hexagone ou autre pays) ou son statut.
Les deux structures peuvent convenir de quel professionnel se déplace.
Budget, montant des subventions et durée des projets
TeMeUm dispose d’une enveloppe financière d'environ 40 000 € par an pour financer les compagnonnages.
Le financement de chaque projet est plafonné à hauteur de 5 000 € et 80% du budget. Il peut couvrir :
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le déplacement vers le territoire d'accueil ;
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l'hébergement et la restauration sur place durant le séjour professionnel (2 semaines maximum) ;
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une partie du salaire du personnel bénéficiaire.
Qui sont les porteurs de projets éligibles ?
L’organisation porteuse bénéficiaire est une association, une commune, un groupement d’intérêt public, ou un établissement public (sauf exceptions ci-dessous) localisée en outre-mer.
Les établissements scolaires, les instituts de recherche scientifique, les ARB, et les structures privées à but lucratif ne sont pas éligibles.
Quels sont les projets éligibles ?
Le compagnonnage porte sur un domaine en lien avec la conservation de la biodiversité ultramarine : restauration ou conservation d’espaces ou d’espèces, acquisition de connaissances, lutte contre les espèces exotiques envahissantes, sensibilisation et éducation à l’environnement, renforcement des capacités.
Ne sont pas éligibles les projets portant sur les sujets suivants : la recherche fondamentale, l’eau potable et l’assainissement ; la gestion cynégétique, la gestion et le traitement des déchets, le secteur de l’énergie.
> Voir des exemples de compagnonnages lauréats des appels à projets des années précédentes.
Crédits photos : SOS faune sauvage