Compagnonnage mangroves quand un agent de Mayotte part en Guadeloupe

C’est en 2012 que j’ai intégré l’équipe des gardes du littoral du Conseil Départemental de Mayotte en tant que gestionnaire des mangroves. Lors de ma prise de fonction, j’ai bénéficié des formations générales sur la gestion des sites naturels. Mais, mon principal souhait était d’échanger sur la gestion plus spécifique de la mangrove et de découvrir des méthodes de travail qui rendrait plus attractive les sites aux publics.

Le compagnonnage est l’un des moyens proposés aux agents qui travaillent sur les espaces naturels. Il est soutenu financièrement par TEMEUM pour nous accompagner aux perfectionnements de notre savoir-faire au service de l’espace naturel (qui n’est autre que la mangrove et l’arrière mangrove). J’ai réalisé cet échange avec Thomas HENRY, garde gestionnaire de la Commune des Abymes en Guadeloupe, pour une période de 2 semaines (du 2 au 14 aout 2015).

Mon objectif principal  pour ce compagnonnage était de me de permettre  d’enrichir mes connaissances, de confronter mon expérience avec celle de mon homologue, d’acquérir des compétences complémentaires et d’échanger sur des méthodologies et des protocoles de gestion.

 J’ai pu aborder durant cette période d’échange d’expériences le maximum de problématiques communes auxquels nous sommes confrontés au quotidien que ce soit à Mayotte ou en Guadeloupe. J’ai rencontré également des acteurs qui travaillent pour la protection de l’environnement.  J’ai pu découvrir de nombreux sites lors de nos différentes sortie  sur le terrain, et des tournées de surveillance et j’ai pu vivre des belles rencontres. J’ai également pu échanger avec beaucoup des usagers qui exploitent les sites, des professionnels, des associations qui militent pour la protection des espaces naturels. J’ai acquis des conseils pratiques et découvert des projets qui peuvent être adaptables sur mon site.

Ce programme de 2 semaines m’a permis de façon préalable d’aborder les problématiques liées à la gestion générale d’un site.  Cet échange  était une opportunité de mieux appréhender les difficultés liés à la gestion des espaces naturels, de confronter mon expérience avec celle de mon homologue, et d’acquérir des compétences complémentaires. Il nous a également permis d’échanger sur des méthodologies et des protocoles de gestion.