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Par une délibération n° 2019-263/APN du 19 décembre 2019 publiée en mars 2020, l’assemblée de la province Nord renforce la police de l’environnement de la province en lui attribuant des pouvoirs étendus de recherche et constatation des infractions.
La collectivité de Saint-Martin est compétente en matière d’urbanisme depuis 2012 et dispose d'un code de l'urbanisme depuis 2015. Ce n’est qu’après le cyclone IRMA de 2017 que l’État, exclusivement compétent en matière pénale, a adopté des dispositions pénales pour le Code de l’urbanisme local par l’ordonnance du 27 mars 2019 ratifiée dans le cadre de la loi du 21 février 2020.
Par un arrêt du 5 février 2020, le Conseil d’État ordonne aux ministres de modifier les arrêtés du 17 janvier 2018 fixant la liste des mammifères terrestres représentés dans le département de la Guadeloupe, de Saint-Martin et de Martinique en ce qui concerne deux espèces de chiroptères : le Molosse commun et le Tadaride du Brésil.
Seul le Dynaste hercule était jusqu’alors protégé en Guadeloupe. Par un arrêté du 24 janvier 2020, se sont ajoutés à cette liste une abeille, la Mélipone de Guadeloupe (Melipona variegatipes Gribodo) et une libellule, la Protoneure de Romane (Protoneura romanae).
La loi du 28 février 2017 dite loi égalité réelle outre-mer a instauré un permis de chasser en Guyane. Jusqu’au 1er janvier 2020, sa délivrance n’était pas assujettie au passage d’un quelconque examen. Depuis, l’arrêté du 29 janvier 2020 est venu fixer les modalités de l'examen préalable à la délivrance du permis de chasser en Guyane.
Alors qu’aucune espèce d’insecte n’était jusqu’alors protégée à Saint-Martin, l’arrêté du 24 janvier 2020 protège désormais le particulièrement emblématique Solenoptère de Chalumeau (Solenoptera chalumeaui).
Par un arrêté du 1er octobre 2018, le préfet de la Guyane a autorisé la Société SAS Trajan à exploiter une mine d’or sur la Crique Nelson à Kourou jusqu’au 30 décembre 2022. Cette autorisation a été attaquée devant le Tribunal administratif de Guyane par plusieurs associations qui ont obtenu gain de cause.
Après les six premiers arrêtés ministériels de février 2018 concernant la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes pour les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion, d’autres arrêtés sont venus compléter le dispositif en 2019.
Dans les Antilles françaises, les arrêtés ministériels qui fixaient la liste des reptiles et amphibiens protégés dataient du 17 février 1989. Anciens, ils ne prenaient pas en compte les aspects plus récents de protection des habitats des espèces visées et de perturbation intentionnelle. Ces arrêtés ont donc été abrogés et remplacés par trois arrêtés de septembre 2019 et janvier 2020.